
Étage bloqué
Espace privé
Abri civilisationnel
Entrave exceptionnelle
Un euro quatre-vingt…
La paix je l’entretiens
Du fond de ma monnaie
Pour un peu, c’est donné.
Espèce à protéger
Un rien privilégiée
Menace en extinction
Promesse à dérision
Égard à l’individuel :
En trêve à tout duel
État des cieux
Regard anxieux
L’abri ne m’est que temporel
Encore un cycle
À viser mieux,
Prétendre à s’en réchapper belle
Étage à soi
Béni d’un toit
Repli confidentiel…
Un autre écart en vain
Je saisis néanmoins,
Sinon quelques années,
Deux heures abandonnées
Échelon bloqué,
Vision figée :
Comme un répit si tôt nous freine…
Entrechoqué
D’un pas léger…
Le coup suivant nous lit sans peine
Un euro quatre-vingt…
Septembre y contrevient :
Deux, tout rond, désormais.
L’illusion m’endormait
Que la paix fût donnée…
Signes des temps, vous l’étayez,
N’accusons plus d’être étonné :
Notre quiétude est monnayée.
(Tableau : Edward Hopper)