
On t’a donné six jours, qu’as-tu refait du monde ?
Le congé n’a payé, ni révision, ni fronde.
Il faudrait reposer, en paix de toute conscience,
À ces drames au long cours, imposer ton silence.
On t’a fait naître ancien, d’illusions moribondes.
Ah, ton siècle irait loin, porté de bras en ondes…
Et puis demain s’attarde, il te bannit d’avance
Du courant de l’histoire, sans même une autre chance.
On t’annonce en présage, à te voir éperdu,
Qu’à tirer sur la corde, elle décroche un pendu.
Vois comment tu sabordes un temps de rémission,
Par un fâcheux dosage en contre-indications.
On t’accorde une semaine, tu veux perpétuité.
Pour solde de tout compte, moins quelques annuités…
Quand point le jour septième, te pressant d’accomplir
Autant qu’un homme escompte, ainsi voudrais-tu fuir ?
On t’a donné six jours, et qu’as-tu fait du monde,
Enfin passée l’idée qu’en ton sens il abonde…
Arrive à destinée ton errance inféconde..
Bon jour,
Un texte ciselé … un constat scandé … un tout possédé … le piège d’un six jours … l’espoir en retour de gifle.
Max-Louis
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